dimanche 26 juillet 2009

De-Hors 2009 // Vence


Exposition De-Hors 09
Vence 06

à venir, photos et vidéo des installations

[ ] série photographique





[ ] série photographique

6 photographie numérique / 25x25 cm / 2009
Camille Mauplot

Exposition collective présentée à Montpeyroux dans le cadre du festival Les nuits COuleurs avec le collectif Le Cri Dévot


Dans cette série, les six photographies interrogent la valeur du paysage autant dans ce qu’elles figurent, – un paysage de l’entre deux, le caractère hétéroclite du paysage contemporain, cette mixité entre la nature rescapée, les bâtiments et la nature juxtaposée –, que dans ce qu’elles proposent photographiquement, un décalage, une excentration du premier plan, un paysage comme ceinture de ces photographies.
En haut de cette colline, après trois semaines de recherche, elle est là, perchée, elle domine, elle subsiste à la prolifération de l’urbanisation qui l’entoure, elle est comme perdue dans un paysage qui ne lui ressemble plus : un tramway la contourne, un quartier résidentiel la regarde, une centrale électrique et un centre commercial lui tournent le dos. Là haut, il n’y a que des vignes, des champs. Paysage rescapé, Nelly Gabriel parle de « l’entre lieux de l’urbanité » , la ville et la campagne réunies. Il n’y a plus d’équilibre, pas plus de cohérence.
Il y a dans ce travail un double rapport géométrique, l’un horizontal, à la fois métaphore de la ceinture périphérique, le liseré urbain perturbé par l’espace naturel est bloqué, enfermé dans une boite horizontale trop petite, étouffante. L’autre verticale, le ciel qui impose une liberté démesurée, en perpétuelle mutation, un électron libre, un paysage volatile, impalpable, seul et autonome, fidèle. Ce rapport croisé est aussi constitutif de toute une idéologie urbaniste, de choix pris en matière d’organisation de l’espace, les centres font plus appel à la verticalité que les périphéries, étalées, plates. Il est alors plus évident de convoquer ces « lieux communs » qu’ont la nature et l’urbain dans ces espaces, quand on constate l’élaboration dont font acte les paysages de centre-ville face au délaissement de ceux en périphérie.
Quel équilibre photographique pour une photographie d’un paysage déséquilibré ? Regarder ce paysage en me protégeant des éléments directement urbains, en me postant derrière une muraille d’éléments naturels, ces derniers alors au premier plan camouflent l’imposture de l’urbain, il devient ce que l’on regarde au travers de la nature, une dissonance. Et si on fini quand même par ne voir que lui, c’est bien qu’il y a une blessure. L’urbanité de ce paysage est une plaie quelle en sera alors la cicatrice ? Ces travaux photographiques que traitent un nombre exponentiel de photographes sont des traces, des marques de ces « lieux interchangeables et sans identités » . Ces travaux donnent l’empreinte de la mutation du monde toujours plus grandissante, dès lors que ces photographies sont prisent, elles sont des archives, elles sont un regard comparatif avec ce qui déjà n’est plus. Il n’y a pas aujourd’hui de paysage urbain, périurbain, rural qui ne subira pas les stries du temps. Une photographie de Raymond Depardon est très révélatrice de ce propos, lorsque dans le livre la ferme du Garet il parle sans cesse de la mutation, de l’évolution de son enfance à aujourd’hui, il intercale à son discours une photographie de ce qu’était un bout de terre de son père, aujourd’hui devenu un giratoire multidirectionnel qu’il prend de dos, laissant le « regardeur » perdu, sans destination .

cm

jeudi 22 janvier 2009

jeudi 18 décembre 2008

//crépits//





Le travail présenté ici est le fruit d'une errance géographique au sein d'anciennes petites bourgades du Montpelliérais devenues aujourd'hui pôles d'activités tant du primaire que du tertiaire et pour lesquelles il a fallut créer des logements pour les nouveaux occupants. j'ai pris le partit de me substituer à leur condition et de ne montrer que l'espace dans lequel ils évoluent sans me fondre dans la veine social qui anime cet état, et de cette situation j'en ai tiré un constat qui est issu de cette frustration de n'avoir créé aucun lien social. L'oganisation de ces images est réfléchie mais n'est pas définitive ce n'est que le début d'un travail. En effet l'Idée qui émane de cette organisation part de pourquoi cette nouvelle route? La réponse est dans le nom de celle-ci : le L.I.E.N Montpellierain. Comprenez La LIaison d'Evitement du Nord Montpelliérain. Cette route n'est autre qu'une conséquence directe de la périurbanisation qui affecte tant le paysage périphérique de Montpellier. J'ai décidé donc de placer ces images en amont du reste pour montrer que de tels événement sont conséquence du surplus de logement résidentiels et surtout de l'éloignement de plus en plus fréquent entre le lieu de travail et le lieu dortoir. Ensuite les image vont en crescendo, de la maison bourgeoise à la maison mal placée au bord d'une route dans une cuvette humide, entrain de moisir. C'est d'ailleur en voyant cette maison que je me suis souvenu d'autres encore en construction 10 ans après.

mercredi 19 novembre 2008

Intervention au musée Fabre // Montpellier

Mardi 25 novembre de 20h à minuit, soirée organisée en partenariat avec l'université Paul Valéry et l'école d'architecture.
Entrée libre sur présentation de la carte d'étudiant.
Ce soir là tout le musée sera ouvert, il vous sera proposé des activités.
Dans les ateliers du musée Fabre nous vous proposerons de réaliser vous même votre film en 30 minutes...
Dans l'auditorium du musée, nous vous proposons une sélection de films de jeunes vidéastes montpellierain.
Venez nombreux!

lundi 10 novembre 2008

SOGNI (rêves)



Voici enfin la publication de SOGNI (rêves), réflexionvidéographique sur la représentation et l'interprétation de ses propres rêves...
(voir l'article sur le film plus bas)

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