jeudi 18 décembre 2008

//crépits//





Le travail présenté ici est le fruit d'une errance géographique au sein d'anciennes petites bourgades du Montpelliérais devenues aujourd'hui pôles d'activités tant du primaire que du tertiaire et pour lesquelles il a fallut créer des logements pour les nouveaux occupants. j'ai pris le partit de me substituer à leur condition et de ne montrer que l'espace dans lequel ils évoluent sans me fondre dans la veine social qui anime cet état, et de cette situation j'en ai tiré un constat qui est issu de cette frustration de n'avoir créé aucun lien social. L'oganisation de ces images est réfléchie mais n'est pas définitive ce n'est que le début d'un travail. En effet l'Idée qui émane de cette organisation part de pourquoi cette nouvelle route? La réponse est dans le nom de celle-ci : le L.I.E.N Montpellierain. Comprenez La LIaison d'Evitement du Nord Montpelliérain. Cette route n'est autre qu'une conséquence directe de la périurbanisation qui affecte tant le paysage périphérique de Montpellier. J'ai décidé donc de placer ces images en amont du reste pour montrer que de tels événement sont conséquence du surplus de logement résidentiels et surtout de l'éloignement de plus en plus fréquent entre le lieu de travail et le lieu dortoir. Ensuite les image vont en crescendo, de la maison bourgeoise à la maison mal placée au bord d'une route dans une cuvette humide, entrain de moisir. C'est d'ailleur en voyant cette maison que je me suis souvenu d'autres encore en construction 10 ans après.

mercredi 19 novembre 2008

Intervention au musée Fabre // Montpellier

Mardi 25 novembre de 20h à minuit, soirée organisée en partenariat avec l'université Paul Valéry et l'école d'architecture.
Entrée libre sur présentation de la carte d'étudiant.
Ce soir là tout le musée sera ouvert, il vous sera proposé des activités.
Dans les ateliers du musée Fabre nous vous proposerons de réaliser vous même votre film en 30 minutes...
Dans l'auditorium du musée, nous vous proposons une sélection de films de jeunes vidéastes montpellierain.
Venez nombreux!

lundi 10 novembre 2008

SOGNI (rêves)



Voici enfin la publication de SOGNI (rêves), réflexionvidéographique sur la représentation et l'interprétation de ses propres rêves...
(voir l'article sur le film plus bas)

retrouvez toutes les vidéos sur INNER-TV
daliymotion.com/INNER-TV

Le rituel du regardeur


Rituel #9 Un film de Camille Mauplot
envoyé par INNER-TV


videoEn recherche constante sur ce qui créé notre aptitude à regarder, à observer, à comprendre, à ressentir ce qui nous entoure, j'ai choisi de traiter le principe "rituel" comme un reflet de moi même regardeur. Je lutte pour ne retenir que ce qui me touche. C'est le rituel du regardeur.

retrouvez tous les rituels sur :
www.dailymotion.com/INNER-TV

dimanche 9 novembre 2008

travaux photographiques récents




voici quelques travaux photographiques récents.
sans commentaires.

jeudi 30 octobre 2008

Rituel #9 - qui êtes vous

Au commencement Pierre Andréani et Laurent Lombart prennent leurs caméras et filment 5 minutes de leur quotidien. Ils se donnent une contrainte, réaliser le film en tourné-monté, c'est-à-dire ne pas passer par l'étape du montage. Ils écrivent alors un manifeste et ouvrent cette idée à qui veut bien les suivre. Simon Duclut-Rasse emboite le pas, puis Hernan, Sarah, Guillaume, Seb et moi. Chacun essayant dans cette démarche de filmer "le rituel", qu'il soit un rituel personnel, symbolique, sociétal, ou que ce soit une réflexion sur le principe du rituel, il y a aujourd'hui huit rituels réalisés sur 13 prévus.
Nous vous invitons à visionner ces films d'environ 5 minutes sur inner-tv et à lire le manifeste sur le myspace de l'association Le Cri Dévot, qui chapote cet événement.
Vous pouvez tous participer à cet événement, il vous suffit de télécharger le manifeste et de nous envoyer un mail pour obtenir votre numéro de rituel.

dailymotion.com/INNER-TV (cliquez sur le titre)
lecridevot@gmail.com
myspace.com/lecridevot

dimanche 26 octobre 2008

apocalypse -50%

Jeudi 30 octobre à 19h, au 2 choses lune, avenue Maurin (quartier Rondellet) à Montpellier, vernissage de l'exposition Apocalypse - 50%.
Exposition d'art contemporain de jeunes créateurs dans les locaux de l'association Athome et Brut Poduction. Une dizaine d'artistes //// photographies//vidéo//graphisme//installations//performance////
Nous ferons une performance avec Simon Duclut-Rasse et Laurent Lombard (voir liens), nous testerons notre résistance physique et morale face à l'impossibilité de mener à bien notre quète.
La performance durera quelques heures et son terme se fera par l'épuisement.

////expo///30 oct//23 nov///2 choses lune///montepllier////

dimanche 13 juillet 2008

dommages

La prestation de vencdredi soir lors du vernissage de l'expo De-hors est maintenue mais la projection du film ne sera pas accompagnée par le pianiste de jazz prévu. De ce fait ez3kiel sera la bande originale du film et vous pourrez revoir en grand écran Sogni (rêves).

lundi 7 juillet 2008

incertitude(s)

Qu’est-ce qu’une image ? Surtout qu’est-ce que la force d’une image ? Reprendre l’image. La valeur d’une image. L’image juste de Godard. Une image n’est qu’une image, elle n’est pas juste c’est juste une image. Pourquoi donner tant de valeur à une représentation, à un substitut d’un moment déjà vécu. L’image n’est qu’instant passé, mort. Et pourtant. Le principe de la reconstruction d’une image n’est-il pas le don de la vie, de la seconde vie, d’une nouvelle vie ou plus justement de la continuité de la vie, de ce moment vécu et censé être finit, mort ? Le reproducteur d’images n’est-il pas celui qui est capable de donner vie aux choses mortes ? Il le souhaite en tout cas.

Prendre une image. La vivre au moment de la prise de vue. La faire exister dans une dimension déjà altérée par la compréhension du vécu, déjà altérée par l’interprétation du moment vécu. Mais la faire exister dans un ensemble d’images destinées à être esclave de l’interprétation de l’acteur/monteur, faire de cela le meilleur de soit même. Montrer au regardeur un vie censée être vécue, certes vécue, mais oublier de montrer l’intermède entre deux plans. Non plus la fracture analytique de l’espace entre deux plans montés mais l’intermède entre deux plans filmés. Ne plus s’interroger sur l’action de l’image entre deux plans mais sur l’action du filmeur entre deux plans. S’interroger sur le vécu, le passé de l’image et le futur de celle-ci – qui est déjà le passé du filmeur. Qui sommes-nous pour avoir une telle influence sur les choses, sur les éléments fondamentaux de la vie ?

Prendre une image l’utiliser une fois, la faire exister et faire croire qu’elle a été captée dans ce but. Reprendre l’image – la même – et l’intégrer dans un nouvel univers, lui faire dire autre chose, la faire exister dans une autre dimension. Faire d’une image une rencontre et de celle-ci la mort d’un proche. Comment ? Nous sommes maîtres de notre outils, nous maîtrisons la vie des autres, ou plutôt le passé de l’autre. Nous sommes en mesure de dire aux autres que l’événement s’est passé comme ceci. Comme un journaliste qui assume j’espère plus, nous maîtrisons l’événement. Je peux tuer un homme encore en vie et toi aussi.

Je reprends un film, les mêmes images, j’en fais un nouveau film. Peut-être puis-je dire exactement le contraire, je ne sais pas, je tente, tentons.

samedi 21 juin 2008

de-hors

Pour la troisième édition, la manifestation d'art contemporain de Vence (06) De-Hors, invite 15 artistes à réfléchir autour du thème "l'art a-t-il une identité nationale"
Simon Duclut-Rasse et moi même seront présent, avec une installation de taille pour Simon et une video/performance musicale pour moi. Jean-Pierre Cei, pianiste et réalisateur montepllierain improvisera la bande son de mon prochain film le samedi 19 juillet à 21h.

///de-hors///18 au 21 juillet 2008///vence (06)

+ d'infos : www.de-hors.com

rendez-vous

Sogni sera projeté dimanche 22 juin au "dimanches de la pompignane" (paté en crew)

Sogni (rêves)




Détails.

Bloc malléable sur la subjectivité de la représentation et du souvenir des rêves. Quelle forme plastique se rapprocherait le plus de la vision de mes rêves ? La vidéo comme médium, le noir et blanc comme procédé et le flou comme substitut. Tenter en vain de représenter l’irreprésentable, accepter de rompre avec la grammaire cinématographique. Faire qu’un film existe pour soit avant tout, que pour la première fois une création me ressemble, me soit comprise et accessible.



Démarche.

Dédale d’images à tendance onirique. Dans cette vidéo, il y a une volonté, à la prise de vue, de supprimer l’aspect propre et droit du cinéma habituel ou du moins celui que l’on m’a enseigné à l’université, Jean Rouch dit une phrase célèbre en parlant du cinéma vérité : « c’est pas une image propre et carré mais ronde et sale ». Sans aucune volonté d’appartenir au cinéma vérité, j’ai eu le besoin de faire une image traître. Une image qui à la prise de vue n’était pas soignée, avec un flou plus ou moins important un cadre bancale, tordue, une caméra qui bouge avec le corps, mais qui devient quand elle prend sa forme finale, -- juxtaposée, collée, confrontée aux autres – plus que plastique, esthétiquement attirante, agréable et dérangeante. Le manque de soins donne une valeur à l’image, et c’est en cette valeur donnée que la démarche du film est révélée. En effet si le film fonctionne cela passe d’abord par l’esthétisme, le rendu plastique, puis par la musique (complémentaire du rendu plastique), et enfin par l’Idée.
Sogni, traduction de « rêves » en italien, parce que si proche du mot « songe » ce mot est poétique, le songe en français n’est pas le rêve, il est la pensée consciente mais un peu évasive, un lien étroit se créé alors avec l’Idée de ce film, avoir conscience du rêve…mais comment ? Ensuite l’italien est pour moi une langue proche de mes racines, il m’est arrivée aux retours de voyages en Italie de sognare in italiano.
La déclinaison en numéro, représente deux couches de réflexion. D’abord elle représente les phases d’un rêve, à savoir la rupture spatiotemporelle impossible dans le cinéma figuratif, la rupture de la grammaire cinématographique liée notamment à L’Image Temps de Deleuze. Se permettre d’accepter ces ruptures sans gênes, car le rêve nous l’offre, il nous sort de la rationalité du temps et de l’espace, les distance n’existe pas, combien de fois sommes nous passé d’une rue déserte en pleine ville au désert de Gobie en un instant, sans même que la question du temps se soit posée, le rêve c’est la réalisation de l’impossible, le cinéma c’est peut-être la matérialisation de cette impossible. Abolir les frontières. La deuxième couche est plus intime et sans chercher à représenter un rêve déjà vécu, je pose une succession d’images récurrentes signifiant le rêve souche, celui qui revient par périodes, soit est-il un cauchemar, ou un bon rêve, il revient toujours accompagné de nouveaux événements, symboles de notre avancée dans le monde, de la multiplication de nos expériences, de nos rencontres, de notre état psychologique. Que ce soit une répétition du même rêve modifié par le temps ou un rêve dans sa globalité tronqué par le délire intellectuel, le film est morcelé en six parties, qui au therme du travail se révèle facilement par un changement de thème musical. Le travail fait avec Sébastien Fourcail est progressif. Je lui propose une série d’image, déjà tournée, avec des axes phares, une Idée, mon Idée, nous discutons, je lui propose une phrase d’image montée, pour qu’il visualise ma direction, nous nous mettons d’accord sur le style musical, le temps de vie de chaque thème. Il travail un moment tout seul alliant, musique électronique déjà existante, il y juxtapose des sons divers, et construit comme convenu six thème, ayant le moins de liens possible entre eux. A notre nouvelle rencontre, il se passe quelque chose, les phrases d’image que j’ai montée explose d’autant plus par la force de la musique. J’adapte maintenant quelques images, le rythme du montage par rapport au rythme de la musique, efface les dissonances trop fortes. Je me demanderai d’ailleurs plus tard pourquoi ai-je eu peur de la dissonance ?

pourquoi

Michel s'est cogné la tête contre le platane.
Ca arrive.
Et moi j'ai mal à la tête.
Pourtant je m'appel Jean-Louis.


La France perd au foot
J'en ai rien à foutre.
Et moi j'ai jamais rien perdu.
Pourtant je suis français.